Les enfants Zèbres
Haut potentiel – HP – HPi – Surréficients – Surdoués – Gifted
Est-ce que mon enfant est Zèbre?
L’enfant Zèbre:
- Il est beaucoup dans les extrêmes : hyper joyeux , hyper enthousiaste, hyper triste.
- Il est hyperesthésie: ces sens sont très développer. Il entend tout, voit tout.
- Il est une éponge émotionnel.
- Il pose des milliers de questions: surtout sur la science, la vie la mort, l’univers, le corps humain.
- Il est très créatif. Il est souvent dans son monde imaginaire.
- La punition ne marche pas avec lui.
- Il est hypersensible et ne supporte pas les colères des autres, ni les cris.
- Il négocie tout et il est très fort en argumentations.
- Il est hyper lucide.
- Le changement l’angoisse. Il déteste ça.
- Il est souvent maladroit, dans la lune.
- Il déteste s’ennuyer.
- Il aime les challenges intellectuels, la complexité.
- Il aime commander, et surtout il déteste qu’on lui dise ce qu’il doit faire.
- Il est hyper exigent avec lui même.
- Il a du mal à prendre les instructions, les ordres.
- Il s’ennuie en classe quand il n’est pas suffisamment stimulé.
- Il pose des questions compliquées.
- Il est impatient.
- Il est très susceptible.
- Il sursaute facilement quand il a peur.
- Il peut avoir des difficultés d’intégration sociale.
- Il est parfois le bouc-émissaire et se fait embêter à l’école. Il se retrouve dans des conflits.
- Beaucoup d’enfants zèbres sont des enfants-doudou. Ils adorent être en lien proche.
- Certains ont des des. dyslexie, dyscalculie, dyspraxie.
L’intelligence des zèbres est:
- Globale
- Analogique, fait des liens facilement.
- Artborescante. (les autres sont linéaires)
- Le mental est très actif: il tourne à 200 à l’heure.
- Ils sont hyper curieux.
- Ils aiment la complexité.
- Ils aiment résoudre des énigmes.
- Ils posent des milliers de questions.
- Ils sont très créatifs.
- Ils sont passionnés.
Les enfants Zèbres sont aussi complexes que merveilleux.
Ce sont des enfants passionnés quand le sujet les intéresse.
Paradoxalement, ils sont terriblement démotivés sur ce qui ne les passionnent pas.
Leurs multiples paradoxes pourraient être déstabilisant pour les parents ou enseignants qui n’ont pas encore trouvé les clés pour accompagner ces enfants.
Leur monde est dirigé par leurs affectes. Leurs émotions sont souvent extrêmes et très souvent paradoxales.
Ils se sentent souvent submergé. Et donc ça n’est pas toujours facile pour eux socialement.
Une fois qu’ils se comprennent mieux et s’acceptent dans leurs différences, ils pourront plus facilement s’adapter à leur environnement.
Seulement sans le bon mode d’emploi, certains parents s’épuisent devant leur complexité. Depuis quelques années déjà, je me suis spécialisée dans l’accompagnement des personnes à haut potentiel. Je mets mon expérience et mes acquis à votre profit pour vous aider à comprendre votre enfant en vous transmettant des techniques pédagogiques simples et parfaitement adaptées à leur profil.
Les enfants Zèbres représentent 20 % de la société. Groupe à l’intérieur duquel on retrouve les enfants HP à haut potentiel (5%) les asperger les hypersensibles, les hyperempathes.
Les zèbres ne sont ni mieux ni moins bien que les autres, ils sont juste différent.
Si votre enfant est zèbre, alors forcément que l’un des 2 parent l’est aussi. Grace au travail de Elaine Aron nous savons aujourd’hui que l’hypersensibilité est génétique.
La vie & le développement des Zèbres
Le bébé zèbre de 0 à 2 ans: les zèbri-choux
A peine il ouvre ces petits yeux que son regard vous transperce. Avec son regard accrocheur, il est un vrai zèbri-chou.
L’enfant zèbre de 2 à 12 ans : le zébrinou
Les zébrinoux sont des enfants passionnés & passionnants.
L’adolescent 12 à 18 ans– le zèbriteau
L’adolescence est une phase complexe et riche en challenge pour les zèbres et leurs parents.
Les stades de développement selon Erikson
- L’âge L’apprentissage
- De 0 à 18 mois : Confiance vs Méfiance.
- De 18 m. à 3 ans : Autonomie vs Honte et Doute.
- De 3 à 6 ans : Initiative vs Culpabilité.
- De 6 à11 ans : Productivité versus Sentiment d’Infériorité.
- De 12 à18 ans: Identité versus la confusion des rôles.
- De 18 à 34 ans : Intimité versus isolation.
- De 35 à 65 ans : Générativité versus Stagnation.
- De 65 ans à plus : Intégrité personnelle versus Désespoir.
1) De 0-18 mois : Confiance vs. Méfiance.
- L’enfant dépend de sa mère (ou de son soignant primaire) pour survivre et se sentir bien.
- Va-t-elle me donner à manger quand j’ai faim ?
- Va t’elle me rassurer quand j’ai peur ?
- Va-t-elle me câliner quand j’ai besoin d’amour ?
- Va-t-elle me stimuler quand je m’ennuie ?
- Me donne-t-elle de la valeur ?
- Va-t-elle s’attacher ou me rejeter ?
La relation du bébé et de son soignant primaire déterminera s’il fait confiance ou se méfie des gens. Cette phase est liée à la nourriture. La force adaptative qui se développe est donc l’espoir.
2) De 18 m. -3 ans : Autonomie vs. Honte et Doute.
L’enfant va chercher à accomplir seul les taches de son quotidien. Il cherche a développer le contrôle personnel sur son habileté. Sa force sera la volonté. Si l’enfant est correctement accompagné et sécurisé il va prendre confiance qu’il peut y arriver seul et va développer son sens de l’autonomie. Si l’enfant est poussé trop vite à grandir ou si on l’empêche d’avancer dans son développement, il va douter de lui et avoir honte de son incapacité de contrôler son corps. Cet apprentissage est en grande partie lié à l’apprentissage de la propreté.
3) De 3-6 ans : Initiative vs Culpabilité.
L’enfant grandit et commence à prendre naturellement des initiatives. Il développe son leadership. Ces actions commencent à avoir un but précis. C’est la phase d’exploration. Il comprend de mieux en mieux comment fonctionne le monde physique et relationnel autour de lui. C’est aussi la phase d’apprentissage de la frustration. Si l’enfant est encouragé et sécurisé, il développera un sens de l’initiative. S’il est bousculé ou bloqué il développera un sentiment de culpabilité envers ces besoins et désirs. Sa force adaptative sera la conviction.
4) De 6-11 ans : Productivité versus sentiment d’infériorité.
Il prend conscience de l’importance de l’engagement dans ces études. Il se valorise sur sa capacité d’apprendre et de ce qu’il peut accomplir et produire. C’est une phase où l’attitude des enseignant et parent l’aideront à développer sa confiance ou au contraire va lui donner un sentiment d’infériorité. Il s’individualise et développe son sens moral. Si cette phase se passe bien il travaillera avec plaisir. S’il est puni ou moquer, il se sentira inférieur et aura tendance à s’isoler du groupe. Sa force adaptative sera la compétence.
5) De 12-18 ans: Identité versus la confusion des rôles.
C’est la période des grandes questions : qui suis-je ou vais-je ?
Il forge son identité par les expériences. Les relations sociales sont très importantes. Ils doivent développer leur identité sociale professionnel, sexuel, affective, politique, religieuse… L’objectif est de ne pas se perdre dans des rôles projetés par la société ou la famille mais d’être fidèle à soi. S’il n’est pas fidèle à lui-même il peut se perdre. Sa force adaptative sera la fidélité à son vrai moi.
6) De 18-34 ans : Intimité versus isolation.
C’est l’âge où le jeune adulte crée des relation intime et amoureuse. S’il réussit il va construire de fortes relations réciproques. S’il échoue il va s’isoler. Ceux qui ont solidifiés leur ego, se sentiront suffisamment fort pour faire face aux éventuels rejets et donc prendre le risque d’aller vers l’autre. Sa force adaptative sera l’amour.
7) De 35-65 ans : Générativité versus Stagnation.
Est-ce que la personne s’implique dans sa société et contribue à son bon fonctionnement. C’est la phase où l’on se réalise professionnellement et l’on crée sa famille.
Si on échoue c’est une phase de stagnation. La générativité veut dire se soucier des générations suivantes, contribuer intelligemment à l’évolution positive, ces responsabilités civiques. L’échec est une personne qui centrée que sur elle et développera un sentiment de stagnation et d’insatisfaction. Sa force adaptative sera l’attention.
8) De 65 ans : Intégrité personnelle versus Désespoir.
C’est la phase de réflexion sur sa vie. Est-ce que la personne se sentira satisfaite de sa vie ? sentira qu’elle a eu une vie riche et qu’elle a contribuer à son évolution ?
Si la personne a réussi, elle ressentira de la sagesse, de l’intégrité. Si elle a échoué, alors elle aura des regrets, du désespoir, de l’amertume jusqu’à la dépression. Alors que le travail aura moins d’importance. Sa force adaptative sera la sagesse.